Démones


Je vous ai toutes ouvert mon cœur,
Et les unes après les autres, avec fureur,
Vous m’avez traîné dans le malheur,
Chaque fois je me suis relevé, non sans douleur.

Mais là je crois que c’est la dernière fois,
Qu’ai-je fait pour mériter tout ça ?
Je suis à terre, c’était trop sournois,
Je reconnais en vous la sournoiserie d’Alouqua…

Votre maîtresse est fière de votre fourberie,
Puisque j’ai fini par sombrer dans la folie.
Il me reste qu’une pensée à l’esprit,
Qui doit me venir d’elle et de son mépris.

J’admire avec excitation mon couteau papillon,
Seul moyen de conjurer tous mes démons…
Je l’ouvre et le regarde faire sa dissection,
Sur mon corps dépérissent, prit de convulsion.


Timmy 09.02.04