La Ravisseuse Widow Comme chaque soir après une dispute avec son paternelle, Sylvia avait l’habitude d’errer dans le cimetière de son petit village. Peut de gens comprenait son besoin de se ressourcer dans ce lieu funèbre de nuit. Elle avait fini par connaître toutes les tombes de ce lieu, avec le nom de chaque personne qui s’y trouvait. Ce lieu pour elle était magique ; quels que
soient ses problèmes ses larmes coulaient à flot, purgeant
ainsi son corps de tous ses maux. Elle en ressortait à chaque
fois apaisées et les larmes sèchent. Cette fois si, alors
qu’elle se dirigeait vers la sépulture noire de Mr Andrews
l’une des plus vielles de ce cimetière, une ombre se déplaça…
Cela ne pouvait être les chats habituels qui rodaient ici à
la recherche de proies, non une personne se trouvait en ce lieu… Tout deux restèrent quelques minutes sans bouger, contemplant l’autre. L’être inconnue d’un charisme surprenant était un être assez grand et dont sa carrure évoquait pour Sylvia un Dieu Grec. Ses cheveux longs et d’un noir intense lui donnaient un air ténébreux et mystérieux à souhait. Ses yeux étaient d’un bleus si troublant qu’on y aurait bien laissé sa vie. Du noir avait été appliqué sur leurs contours afin de donner un regard soutenu à l'individu. Le teint naturellement pale de celui ci semblait avoir été renforcé par quelques crèmes se qui ne faisait qu’augmenter l’impression cadavérique qu’il dégageait. Quant à ses habits d’un style XIIXeme, ils épousaient bien les formes de son corps laissant ainsi entrevoir une belle musculature. Les vêtements étaient d’un raffinement exceptionnel et on pouvait admirer le travaille remarquable de leurs créateurs. Sylvia en reconnue l’authenticité du 1er regard. Elle était sous son charme. Il était rare dans son village de croiser des personnes raffinées étant comme elle fasciné par cette époque des beaux vêtements. Les lèvres fines de l’inconnu finirent
par s’ouvrir, laissant s’échapper une voix grave
et sensuelle : Le jour suivant passa et l’image du dandy de la nuit précédente était dans ses pensées. Le soir t’en attendue par Sylvia arriva et elle se dirigea vers le cimetière. Elle retrouva Lucius recueilli sur la même tombe que la nuit précédente. Elle connaissait cette tombe, c’était la plus ancienne du cimetière. La personne avait vécu au XVIIeme siècle, mais le nom avait disparu, érodé par le temps. Elle s’approcha de l’homme qui fini par se relever. Une larme glissait le long de sa joue. "Qu’avez vous donc ?" demanda Sylvia
poussé par la curiosité. Ils continuèrent à parler de tout et de rien, Sylvia était déjà sous le charme de cet être mystérieux. Quand à lui, la beauté surprenante de son interlocutrice le laissait sans voix. Elle était assez grande, quasiment sa taille. Son corps était celle d’une déesse ; jambes et taille fines, corps svelte dont le bustier m’était en avant une poitrine délicate, quant à ses mains elles étaient l’incarnation de la grasse et du raffinement. Son visage ravissent ne pouvait laisser indifférent ; ses lèvres fines embrasaient en Lucius une envie irrésistible de leurs déposer un langoureux baiser. Et bien que son sourire était rare sur ses lèvres, il était toujours resplendissant lorsqu’il apparaissait. Ses yeux marron vous séduisaient en un regard et ses cheveux blond, fins et soyeux, courant sur ses tempes comme deux fleuves d'or, donnant à ce visage un air angélique. En la voyant on aurait dis une reine avec son diadèmes qui ornait son corps, seul bijou présent sur elle. Cette nuit là, ils se séparèrent tardivement. Une fois de plus Lucius partie le 1er, mais lorsqu’il partie il ne pu résister à la tentation de lui donner un baisé. Sylvia n’en fut pas très surprise et y répondit aussitôt. Et sur ce dernier baisé ils se séparèrent. Sylvia passa une douce nuit dans son lit bien qu’ayant préféré passer le reste de la nuit dans les bras de son récent amant. En y réfléchissant, elle n’en revenait pas comme tout allait vite, elle ne cherchait pas trop a se raisonné, elle le désirait, et peut être était ce mieux de ne pas essayer de se raisonné ; après tout elle n’avait qu’une vie, autant en profiter et être dans une bulle avec lui. Les soirées s’enchaînèrent
les une après les autres et elle le retrouvait toujours au même
endroit, n’attendant que la nuit pour le retrouver. Arriva un
soir où Lucius l’attendait devant l’entrer du cimetière.
Elle se précipita comme à son habitude dans ces bras et
l’embrassa passionnément. Il la regarda dans toute sa splendeur.
Sylvia se rendit compte dans le regard de son amoureux qu’il avait
une chose importante a lui déclarer. Elle se sépara de
lui, attendant qu’il commence. Au bout d’un certain temps
il lui dit d’une voix hésitante : Lorsqu’elle perdit connaissance Lucius la déposa sur le socle d’une tombe, la laissant au repos et attendant avec impatience son réveille. Lucius n’avait essayé cela qu’une fois, et le résultat avait été désastreux ; il avait brisé le coup de la jeune fille qui se trouvait dans la tombe sur la quelle il se recueillait depuis quelques temps maintenant. Là il savait qu’il n’avait pas échoué, mais la transformation l’inquiétait…. Il ne voyait point de petites canines apparaîtrent, son teint était livide mais il virait au bleuté. Il se pencha sur elle, et lui passa la main dans le dos, afin de la relever. A cet instant il sentit se former une excroissance au niveau des omoplates. Il ne comprenait pas… Une harpie naissait… Non cela ne pouvait être ! Pourquoi !? Pourquoi ne devenait-elle pas une vampire !? Où avait été son erreur !? Il contempla alors sa transformation, désespéré… Bien que cette transformation fut extraordinaire il était tant troublé que le spectacle qui s’offrait a lui le laissa de marbre. Le désarroi l'avait entraîné dans son tourbillon, et plus rien ne comptait pour lui. A tel point qu'il ne se rendit pas compte que l'aurore arrivait… Lorsqu'il s'en rendit compte il était bien tard; ses membres commençaient à se décomposer. Affolé il balaya du regard les alentours cherchant un coin où se mettre à l'abri mais en vain. La douleur commença à le pétrifier, elle se fit de plus en plus intense dans chacun de ses membres. Il examina une dernière fois ses mains tombant en lambeau, effrité au contacte du soleil, puis son regard désespéré se porta sur Sylvia. Elle commençait juste à émerger de son court repos de mort, lorsqu'elle entendit Lucius affolé. Elle ouvrit alors les yeux, regardant autour d'elle, elle vit Lucius se décomposer à grande vitesse. Bientôt ne resta de lui que des cendres. Pendant toute sa décomposition les larmes de Sylvia avaient coulées. Des larmes non pas de tristesse mais de colère; il lui avait menti. Il lui avait promis qu'ils seraient à jamais ensemble et à présent elle se retrouvait seul. Il était comme les autres hommes; plein de promesses et sans aucune parole. Elle ne pouvait plus déverser sa colère sur Lucius si bien qu'elle la déversa sur tout homme l'approchant. Au fur et à mesure les châtiments qu'elle exerçait sur ces pauvres créatures étaient de plus en plus pervers et il ne lui fallait qu'un regard pour embraser le cœur des hommes. Elle se nourrissait de leur souffrance, elle se délectait de les voir dépérir par amour. Bientôt elle abandonna son nom pour adopter le nom de Ravisseuse Widow. Elle traversa les âges répandant ainsi tristesse sur les hommes mais jamais sa colère contre Lucius ne fut étanché.
01.10.05 |