Lassitude
Doucement dans le jardin se lève le soleil cependant aucun son n’est audible et Nimara se demande ce qui lui arrive, elle se tourne vers la lueur pale de l’aube et le soleil lui brûle les yeux. Puis le souvenir lointain mais présent
de sa solitude revient lui laissant une pensée douloureuse
à l’esprit. Maintenant des flashs arrivent, ses amis,
sa vie, mais aussi la mort. Elle se dit que rien n’a plus d’importance maintenant, petit a petit elle se rappelle la soirée de la veille, la fête sur la plage, tout se passait bien, pour le mieux même. Le fait que le garçon qu’elle aimait éperdument l’ai quitté ne lui apparaissait plus que comme une vision lointaine sans couleurs ni sentiments. Bientôt elle songea de nouveau a tout ceci et comme un éclair elle se rappela la sonnerie de son téléphone. Alors la mémoire lui revint, la police,
l’accident, sa famille. Elle s’était alors réfugier
dans son appartement croyant y trouver une quelconque consolation.
Pourtant une fois seule, la tristesse l’avait accablé
plus fort encore. A genoux dans le jardin elle regarda alors brusquement aux alentours, le jardin était en fait plus une prairie car ça et là apparaissaient des arbres, sans doute planter de main d’homme, cependant en y regardant plus attentivement elle vie que l’agencement suivait d’étranges formes. Elle compris alors en s’avançant que tout ce qui l’entourait se mouvait au rythme de ses regards telle un cœur auquel on prend le poux, mais ce poux suivit les mouvements de ses yeux qu’elle portait au plus profond de cette espace sans pour autant voir d’horizon. En effet une brume sombre tel la nuit s’étendait par vague paisible mais oppressante, malgré le choc de ses souvenirs Nimara senti que son esprit était paisible et seule le désir d’explorer cet espace se manifestait. Elle s’avança prudemment comme si ce silence pesant allait exploser pour laisser place à un grondement d’orage, cependant elle n’entendit rien et continua d’avancer maintenant plus à l’aise. Ses pieds étaient nus et ses longs cheveux brun descendaient le long de ses épaules pour stopper sur ses hanches. Son corps étaient longiligne et ses muscles discret mais fermes roulaient sous sa peau à chacun de ses mouvements, ses yeux étaient d’un vert profond mais néanmoins vif. Toutefois son regard doux exprimait une grande lassitude comme si les brumes oppressantes avaient pénétré son esprit et ses pensées pour laisser la place à une abîme de détresse. Alors que son corps remuait sous des ordres qui lui étaient inconscients elle sentit que la brume se faisait de plus en plus oppressante pour laisser paraître une chaleur moite. Elle vit alors au loin trois silhouettes et elle compris tout de suite de qui il s’agissait, mais elle hésita à s’avancer vers ces silhouettes, sa méfiance fut soudain confirmé par l’avertissement d’une voix dont elle ne savait si elle résonnait dans sa tête ou si elle venait des corps dessiné dans la brume en face d’elle. Cette voix était à la fois douce et puissante laissant paraître un sentiment d’absolu infériorité à celui ou celle qui l’écoutait, cette voix disait clairement : _ « Vient, et contemple les conséquences
d’un choix que tu as fait alors qu’il ne t’appartenait
pas. » Nimara fut alors prise d’étranges
frissons de peur lorsqu’elle vit les corps s’approcher
lentement puis plus rapidement jusqu'à stopper net devant elle.
_ « Comment a-tu osé nous faire
ça, pour qui te prend tu » Cette remarque lui rappela les tournures des phrases qu’elle avait entendues étant jeune lorsque, avant que sa foi ne la quitte, elle allait encore à la messe ; cette pensé la fit sourire car elle se dit alors qu’elle avait raison et qu’aucun dieux ne pouvaient exister si ses parents étaient maintenant devant elle alors que leur place était dans un paradis quelconque ou plus simplement dans le lieux de leur choix. C’est alors qu’elle entendit comme
le bruissement d’un vent chaud et doux une voix légère
et harmonieuse lui disant : Après ces quelques moments de répit
qui lui permirent de reprendre ses esprits elle se mit à observer
ce qui l’entourait . Un homme leva alors des yeux d’un bleu/gris profond vers Nimara, comme si un miracle venait de se produire . Et en fait c’était bien un de cela dont il s’agissait, le corps de Nimara avait été transporté après que sa meilleur amie l’ait trouvé dans son bain. Sur le coup les secours avaient crut pouvoir la sauver mais une fois dans l’ambulance le diagnostic s’aggrava et elle avait perdu plus de sang qu’ils n’avaient pensé. Alors, malgré tous les efforts que cet homme a cotés d’elle avaient fait pour la sauver, son cœur avait arrêté de battre depuis déjà plusieurs minutes quant elle réouvrit les yeux. Elle se redressa alors doucement de ce brancard tout en reprenant conscience de tout son corps. Elle avait froid et elle tremblait, mais tout de suite le jeune homme à coté d’elle reprit ses esprits et les automatismes du secouriste reprirent le dessus. Il la couvrit avec une couverture et lui prit son poux avec dans les yeux une lueur qu’elle ne déchiffra pas sur l’instant mais il lui semblait pouvoir décelé en lui comme un grand soulagement car, elle le comprit alors, son âme avait été troublé profondément dès qu’il avait sortit son corps froid et agonisant de la baignoire remplit de sang .Les premier mots qui sortir de la bouche de Nimara furent hésitant : « Co ..Comment m’avait-vous trouvé
? » Elle comprit alors qu’en fait elle lisait
dans l’esprit des gens avec une clarté et une précision
anormale. En effet son teint de visage s’était raffermit et on n’aurait pu penser une seconde qu’elle avait perdu la moitié de son sang une heure auparavant .De cela aussi Nimara pris conscience elle se dit qu’il fallait qu’elle soit seule car elle savait que tout ceci ne lui était pas arrivé pour rien. Elle revoyait ses parents et sa petite sœur Betty mort, face à elle, lui donnant des ordres insensés sur un ton que ses parents n’auraient jamais employé. Elle laissât alors derrière elle
Dany qui n’en revenait toujours pas d’une telle remise
sur pied après l’état dans lequel il l’avait
trouvé. Cependant il la laissa partir car il comprit que de
toute manière son travail était finit et que rien même
pas lui ne la retiendrait ici. Elle prit alors le premier taxi qui
voulut bien s’arrêter à une heure aussi tardive.
Lorsqu’elle fut enfin chez elle, elle alla s’asseoir sur
la chaise en paille qui lui servait de fauteuil de luxe, elle pensa
que les études coûtaient bien trop chère, elle
prit une profonde inspiration puis elle se remémora les derniers
événements de sa journée. La première
chose qui retint son attention fût qu’elle ne savait en
fait combien de temps son rêve avait durée et combien
de temps s’était écoulé depuis la dernière
fois ou elle avait été consciente. Puis son esprit se
mit à tout passer en revue progressivement depuis son suicide
jusqu'à l’hôpital, tant et si bien que le matin
arriva avec une splendide aurore alors qu’elle était
plus perplexe que jamais sur tous ces étranges rêves.
Elle avait eu l’impression de dormir et de s’être
reposé alors qu’elle était rester éveillé
toute la nuit. Nimara la reconnue dès le premier son, c’était cette voix, exactement celle-là qui lui avait ordonné des choses incompréhensibles, cependant cette fois-ci la voix ne s’attarda pas, au grand étonnement de Nimara la rumeur passa en un échos lourd et pesant de murmure qu’elle ne comprit pas .D’un seul coup le soleil revint. |
Timmy